L’Ecole à journée continue désormais gérée par la Commune
Au 1er janvier officiellement, l’Ecole à journée continue (EJC) est passée sous la responsabilité de la Municipalité. Parents et enfants n’y verront aucun changement, mais l’institution y gagne surtout en professionnalisme gestionnel et en soutien logistique pour l’équipe.
Depuis sa création en janvier 2006, avec une ouverture en août de la même année, l’EJC tramelote était chapeautée par l’Association de la crèche Les Lucioles, institution ouverte pour sa part en 2002. « Il apparaissait parfaitement logique, à l’époque, de lier l’EJC à la crèche, étant entendu que l’une constituait le prolongement direct de l’autre, en termes d’accueil d’enfants », rappelle Barbara Gerber Boss, directrice de l’EJC depuis le départ.
Avec l’expérience…
Il est pourtant apparu rapidement que l’EJC est clairement liée à l’école, son premier partenaire, et non à la crèche. « Nous entretenons des liens très fort avec l’école », souligne la directrice. L’EJC est effectivement en contacts réguliers avec les enseignants, elle participe aux séances de la commission d’école et du réseau social scolaire, tandis que le travailleur social en milieu scolaire œuvre aussi pour l’EJC.
C’est au conseiller municipal en charge des écoles que revient l’idée, voici quelques années, de séparer très logiquement l’EJC de la crèche, pour la rapprocher de son premier partenaire. La direction des écoles et la commission scolaires assumant des cahiers des charges très importants, il a été décidé de créer une nouvelle Commission permanente ad hoc, placée sous la présidence de Carine Bassin, conseillère municipale des écoles. Cet organe réunit notamment un délégué de chaque groupe représenté au Conseil général.
Une très grande famille
Quoique partagée entre deux bâtiments, certes proches, l’EJC est plutôt à l’étroit aujourd’hui. Durant les modules les plus fréquentés, l’espace tend à manquer, notamment le lundi lorsque 68 enfants et adolescents y prennent le repas de midi. Fort heureusement, durant la belle saison les espaces extérieurs sont très appréciables.
Quoi qu’il en soit, cette institution fonctionne à pleine satisfaction, son succès numérique le prouve à l’envi. L’ambiance y est chaleureuse et gaie, la bienveillance omniprésente. Et la directrice de souligner : « Des liens forts et des synergies fructueuses se créent entre les tranches d’âge, ce dont tous les enfants profitent. »
De surcroît, l’EJC s’ouvre aux autres générations, qui mène régulièrement des activités créatrices ou d’échanges au home et colonie d’habitation Les Lovières, dont la cuisine lui livre d’ailleurs ses repas.
Légitimité et professionnalisme
Quant au passage sous l’égide la Municipalité, la directrice s’en réjouit. Formé de bénévoles, le comité de l’Association des Lucioles était sérieusement surchargé par une EJC aussi importante. En termes de disponibilité et de gestion des ressources humaines notamment, l’institution a tout à gagner d’être placée sous la responsabilité des professionnels de l’administration. « Nous bénéficions d’un meilleur soutien logistique et les décisions prises pour l’EJC gagnent en légitimité, du fait d’être prises par des élus politiques. »
Le personnel de l’EJC est désormais intégré à celui de la commune, avec l’avantage que ses formations sont reconnues. Le poste occupé définit la classe de traitement, l’expérience et la formation précisant l’échelon.
Une centaine d’enfants
Ouverte à l’été 2006, l’EJC tramelote a immédiatement proposé l’entier des modules, fonctionnant de 6 h 30 à 8 h et de 11 h 45 à 18 h 30, repas de midi évidemment compris. De quinze enfants reçus la première année dans un appartement, elle est arrivée aujourd’hui à une centaine d’écoliers de 1H à 11H, encadrés dans quatre appartements loués sur deux sites, rue Albert-Gobat 19 et rue de La Paix 15. Elle emploie aujourd’hui onze personnes, à des taux divers : une directrice qui est enseignante de formation, deux autres enseignantes, une éducatrice de l’enfance, trois assistantes socio-éducatives (ASE), une auxiliaire, deux intendantes et une apprentie ASE. En termes d’emplois à plein temps, ce personnel occupe environ quatre postes et demi.
