Au début de cette année est entrée en force la réorganisation du service financier communal, qui fait suite au départ en retraite d’une véritable « encyclopédie » locale
Entre les finances pures, l’AVS, les impôts et les infrastructures, le département dirigé par Philippe Augsburger, maire, réunit près de 25 employés. Nous allons nous pencher ici sur le quatuor formé, à l’Hôtel de Ville, autour du responsable Raphaël Chappuis. Une équipe soudée et motivée, qui a vécu entre 2020 et 2021 un changement de personne marquant, ainsi qu’une réorganisation importante.
Fidélité et qualité
Après plus de 45 ans de services diligents, Christine Gyger est en effet au bénéfice, depuis le 31 décembre, d’une retraite particulièrement méritée. Retraite qui lui était accordée officiellement à fin septembre, mais qu’elle a accepté de retarder d’un trimestre, pour épauler ses collègues face aux difficultés liées à la crise sanitaire.
Une fois de plus, cette employée très fidèle aura donc payé généreusement de sa personne au bénéfice du service financier de la Commune.
Les autorités exécutives et tous ses collègues adressent publiquement ici leurs chaleureux remerciements et leurs meilleurs vœux à Christine Gyger. Avec elle, leur service a perdu une véritable encyclopédie : en plus d’effectuer un travail consciencieux et d’excellente qualité, elle mettait généreusement à contribution sa mémoire hors pair, qui évitait souvent de longues recherches.
Un transfert
Pour succéder à la jeune retraitée, un engagement a été réalisé sous forme de transfert : jusque-là employée aux Services techniques, Dunja Fuss a rejoint le service financier au début de cette année. Engagée à mi-temps, elle y assume toutes les tâches relatives aux débiteurs liés à la fourniture d’électricité, à l’approvisionnement en eau potable et à l’évacuation des eaux usées, ainsi qu’à la taxe sur les déchets.
Pour les opérations induites par les déménagements de personnes, Dunja Fuss travaille en étroite collaboration avec le service du contrôle des habitants.
La comptabilité quotidienne
Nathalie Brossard, employée à mi-temps jusqu’à fin 2020, travaille désormais à un taux de 70 pour cent.
Elle continue à consacrer dix pour cent de son temps à la gestion des heures du personnel communal, tandis que ses activités purement comptables occupent soixante pour cent de son horaire. Elle se charge des créances et contentieux, comme auparavant, mais désormais également du suivi des liquidités, donc de la comptabilité communale quotidienne.
Histoire de donner un ordre de grandeur du travail abattu dans ce cadre, précisions que quelque 11 000 pièces sortent annuellement du service de facturation tramelot.
Salaires et investissements
Vincent Tanner, employé à temps plein, n’a pas vécu de changement en ce début l’année, l’organisation de son poste ayant été réalisée voici deux ou trois ans à peine.
C’est à lui qu’incombent les salaires de quelque 130 personnes, employés de la Municipalité ou de divers sociétés et organismes placés ou non sous la gestion communale. On pense en particulier au SAMD (Service d’aide et de maintien à domicile), à l’EJC (Ecole à journée continue), à la crèche et à l’AJR (Action jeunesse régionale).
Parallèlement, la gestion du patrimoine administratif incombe à Vincent Tanner, en ce qui concerne tous les investissements dépassant 100 000 francs.
En lien avec les politiques
Raphaël Chappuis, responsable du service financier depuis bientôt sept ans, chapeaute pour sa part toute la comptabilité en lien direct avec les impôts, l’agence AVS, ainsi que les sports et les infrastructures ; dans ces deux derniers domaines, il collabore étroitement avec le responsable des bâtiments Julien Graber.
Le bouclement des comptes communaux et l’établissement du budget incombent évidemment à cet administrateur des finances, chargé également de conseiller les autorités en matière financière et d’établir diverses comptabilités annexes.
Une année à oublier…
Comme dans de très nombreux services publics et privés, l’année écoulée sera de triste mémoire pour le département Finances et infrastructures. Julien Graber, responsable des concierges et des sports, a vécu un exercice particulièrement difficile, grâce aux mesures sanitaires qui ont dû être mises en place à la piscine, à la patinoire et dans tous les locaux scolaires. Ces mesures ont évidemment engendré des coûts supplémentaires en matériel, à savoir quelque 55 000 francs, et en travail ; ces derniers ne sont pas chiffrés encore, qui comprennent par exemple les heures effectuées par les surveillants engagés pour la piscine.
S’y ajouteront des pertes de recettes. « Au printemps par exemple, le semi-confinement a induit une très nette diminution de consommation électrique, de la part des principaux clients locaux. Il faut par ailleurs s’attendre à une grosse répercussion sur les recettes fiscales à venir, sans compter que l’aide sociale va devoir augmenter encore », prévient Raphaël Chappuis.
Merci à tous !
Par chance, le service financier n’a pas été touché physiquement par le virus. « Et malgré l’ouverture au télétravail, nous nous retrouvons à quatre durant la majorité du temps. Je tiens à saluer la motivation de mes collaborateurs, laquelle permet de préserver l’efficacité du service. En période de bouclement, de janvier à mars, les contacts directs sont en effet importants. » Et il faut le souligner, les locaux du service financier permettent sans difficulté de respecter les mesures sanitaires ; dans une telle période, on apprécie grandement les volumes et la modularité de l’Hôtel de Ville ! | cm
Un service qui bouge
Convertis en EPT (équivalent plein temps), le service financier tramelot compte donc aujourd’hui 3,2 postes, contre 3,5 jusqu’à fin 2020. Cette diminution fait suite au transfert de certaines tâches aux Services techniques, que dirigent François Comina.
« Nous effectuions jusque-là certaines opérations techniques, liées en particulier au montage de compteurs et aux contacts avec les propriétaires ou les régies, précise Raphaël Chappuis. Or ces opérations relèvent clairement des compétences réunies aux ST. »
Visant une meilleure efficience générale, la nouvelle répartition a été préparée minutieusement, durant toute l’année 2020. Elle a notamment fait l’objet de discussions fructueuses avec l’entier du personnel concerné, dans un service comme dans l’autre. 2021 voit donc son application concrète, ce qui en fait une année de transition.
Pour un service financier en constante évolution, cette organisation optimale n’empêche nullement les projets : les politiques étudient actuellement l’éventualité de placer la crèche sous l’égide municipale dès le début 2022, comme ce fut le cas de l’EJC voici treize mois.
Et bien évidemment, l’introduction obligatoire des code QR, dès cet été, marquera pour Raphaël Chappuis et ses collaborateurs un exercice relativement compliqué. | cm
Vincent tanner, Dunja Fuss, Nathalie Brossard et Raphaël Chappuis